Dès le début de la négociation, la Direction avouait n’avoir que peu d’éléments à mettre sur la table : une seule enveloppe de 1,5 % destinée aux augmentations individuelles et non-négociable, une modeste augmentation de la prise en charge par La Banque Postale des cotisations Santé & Prévoyance, ainsi que du forfait mobilité durable, et une petite augmentation de l’abondement employeur sur l’épargne salariale, 1 700 € contre 1 500 € en 2024.
FO Com, syndicat du pouvoir d’achat, a présenté ses principales revendications : des mesures salariales pérennes et collectives seules en mesure de protéger les salariés des effets délétères de l’inflation. Puisque la Direction n’avait qu’une enveloppe restreinte (non négociable), destinée uniquement aux mesures individuelles, FO demandait, pour plus d’équité, à ce qu’elle soit utilisée pour des mesures collectives. FO revendiquait également une vraie Prime de Partage de la Valeur de 1 000 € par salarié et une augmentation de la valeur faciale du titre restaurant à 11 €, avec une meilleure prise en charge de la part employeur à 7 €.

Il est ressorti de ces séances de négociation

  • L’absence de mesures collectives
  • Une enveloppe individuelle à la main de la Direction et que nous n’avons pas pu négocier.
  • Les modestes efforts sur la prise en charge des cotisations Santé & Prévoyance sont bien trop insuffisants (entre environ 190 à 500 € d’économies par salarié pour 2025 uniquement, la mesure n’est pas automatiquement reconductible, et elle est progressive selon la tranche de salaire).
  • Pas de Prime de Partage de la Valeur.
  • Une sélectivité et une inégalité pressenties dans l’attribution des mesures individuelles et du variable qui sont en contradiction avec les valeurs de FO Com  : humanisme, équité et justice sociale.

À travers ses propositions, La Banque Postale ne permet pas à ses salariés de préserver leur pouvoir d’achat mis à mal par des années d’inflation. En conséquence, FO Com n’a pas signé l’accord sur les mesures salariales 2025 à La Banque Postale.