Après le déconfinement, la reprise du travail concerne-t-elle tous les salariés? Doit-on se rendre physiquement dans les locaux dans l’entreprise si on est considéré à risque ou vulnérables?
Que doivent faire les personnes “fragiles” ?
Si leur pathologie figure sur la liste diffusée par la Sécurité Sociale, elles doivent prendre contact avec leur médecin traitant – pour arrêt de travail – ou avec le médecin du travail – pour aménagement du poste et maintien en télétravail -. La consigne est de ne pas orienter les agents vers les services de santé avant la communication des dispositifs de reprise, afin de ne pas engorger inutilement ces derniers.
Un échange doit avoir lieu au préalable avec le manager sur la vulnérabilité de l’agent (hors pathologie).
À ce jour, il n’est pas prévu de retour sur site des personnes fragiles sans avis du médecin du travail (principe de précaution). Le cas échéant, le retour se fera plus tard, après visite de reprise.
Jusqu’à quelle échéance la protection des personnes “fragiles” est-elle envisagée?
Pour le moment, il n’y a pas de date arrêtée dans le projet de loi de finances rectificative pour 2020 pour le bénéfice du chômage partiel. Elle indique seulement que la « date sera fixée par décret et au plus tard le 31 décembre 2020 ». FO Com insiste depuis le début du déconfinement pour que celui-ci soit le plus progressif possible.
Mieux vaut prévenir que guérir ! Toutes les précautions nécessaires doivent être mise en œuvre afin de garantir la santé et la sécurité de ces personnels, déjà atteint par une pathologie. Il est de la responsabilité de l’employeur de garantir un environnement de travail sécurisé et sécurisant pour l’ensemble de son personnel. FO Com veillera à ce qu’aucune discrimination et pression ne soient exercées sur les personnes à risques.