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31 octobre 2024La CEN s’est tenue à Paris le 29 octobre 2024. À l’issue de celle-ci, une déclaration, adoptée à l’unanimité, a été publiée. Elle salue la formidable mobilisation des militants FO Com de La Poste qui a permis à notre fédération de devenir la 3e force syndicale avec un score de 21.71% et appelle l’ensemble de la structure fédérale à apporter son soutien aux élections TPE  qui se dérouleront du 25 novembre au 9 décembre. La CEN dénonce la politique d’emploi annoncée à Orange (6700 départs non remplacés) et observe comment ces perspectives s’alignent sur la trajectoire financière de l’entreprise avec pour obsession de dégager 2 milliards d’euros de dividendes aux actionnaires. La CEN a également réaffirmé son opposition à la facture du « quoiqu’il en coûte » que le gouvernement entend faire payer aux salariés, aux retraités et aux chômeurs.  Elle exige également la revalorisation immédiate du SMIC, des salaires, du point d’indice, des allocations chômage et des retraites et dénonce les nouvelles économies imposées aux services publics. Elle dénonce encore la tentative du gouvernement de réduire sa participation au fonds qui finance la présence postale sur le territoire. La CEN se dit également solidaire du combat des salariés des territoires d’outre-mer. La CEN réaffirme son attachement à l’expression « pour le pain, la paix et la liberté ». Pour la CEN, les combats sont à venir, il faudra les mener avec détermination ! Lire la déclaration [...] Lire la suite…
30 octobre 2024Je vote FO du 25 novembre au 9 décembre 2024 Pour défendre les quelques 4,5 millions de salariés des TPE et du particuliers employeurs, représentant environ 20% des salariés en France, FO est là mais a besoin de votre soutien. FO est représentée partout en France (15 000 implantations). Si ce n’est pas encore le cas dans votre entreprise ou administration, il existe une représentation dans votre ville ou votre département. Vous avez une difficulté, FO intervient pour vous conseiller et vous aider individuellement ou collectivement. Les résultats de ces élections participeront à mesurer la représentativité des syndicats au niveau national interprofessionnel, au niveau régional ainsi qu’au sein des branches professionnelles. Ce scrutin, organisé sur sigle syndical, sert aussi à déterminer la répartition des dix sièges par commission paritaire régionale interprofessionnelle (CPRI) attribués aux organisations. Il participe encore au processus de désignation des conseillers prud’homaux, en fonction des audiences syndicales départementales. Un point important puisque 80 % des recours aux prud’hommes émanent des salariés de TPE. Voter FO, c’est se battre pour l’augmentation générale des salaires, pour le droit à la formation pour tous, pour la préservation des acquis sociaux face aux vagues de réformes contraires aux intérêts de tous les travailleurs. Apporter votre voix à FO, c’est aussi vous donner de la force, collectivement, pour faire valoir et renforcer vos droits. Avec des emplois précaires et souvent isolés, les salariés des TPE n’ont pas accès à un CSE. C’est la raison pour laquelle FO a créé « avantages pour tous ». Cette plateforme est un véritable soutien qui permet d’informer sur les droits, les conventions collectives et les actualités des branches. Il propose également des avantages financiers dans différents domaines tels que la santé, la protection, l’éducation. « Avantages pour tous » est gratuit. Pour y accéder : https://avantagespourtous.com/ Du 25 novembre au 9 décembre 2024, je vote et je fais voter FO ! [...] Lire la suite…
14 octobre 2024Alors que les drames concernant trois facteurs de La Poste survenus à Lyon en 2017 (deux suicides, une tentative) font aujourd’hui l’objet d’une enquête pour homicide involontaire, Force Ouvrière rappelle que les deux principales causes de tels drames, lorsqu’elles sont de nature professionnelle, sont : Les réorganisations des tournées de facteurs trop rapprochées. Cette cause avait été décelée dans les années 2010, il avait alors été décidé (par accord) un temps d’au moins 24 mois entre deux réorganisations (rapport Kaspar 2012). La non prise en compte du travail réel, au nom des gains de productivité. La charge de travail se calcule sur du travail prescrit qui est loin de refléter la réalité. Si la baisse du courrier qui ne représente plus que 15% du chiffre d’affaire de La Poste, nécessite une adaptation importante, la seule réponse de l’entreprise ne peut pas être la réduction systématique de la masse salariale. Force Ouvrière le répète depuis des années, réorganiser doit se faire dans le respect des personnels, c’est-à-dire sans dégrader les conditions de travail et sans mettre les personnels dans des situations mentales insoutenables. Contact : Jean-Philippe LACOUT – 06-73-39-24-17 Communiqué de presse – Réorganisation des tournées de facteurs [...] Lire la suite…
27 septembre 2024Réuni à Carcassonne les 24 et 25 septembre 2024, le Comité Confédéral National Force Ouvrière s’inscrit dans l’ensemble des revendications des résolutions du XXVème Congrès confédéral de juin 2022 à Rouen. A l’occasion des élections législatives, les électeurs ont très nettement indiqué leur rejet des politiques menées par le gouvernement sortant. Dans tous les cas, FO s’opposera à toute politique d’austérité du nouveau gouvernement. Le CCN affirme que les revendications de Force Ouvrière sont plus que jamais d’actualité et continuera de les porter quels que soient nos interlocuteurs. Le CCN constate la dégradation de la situation économique et sociale ainsi que la dégradation des services publics à l’image de la grave crise de l’hôpital public mise à nouveau en exergue durant la période estivale. Indépendance Le CCN rappelle son attachement indéfectible à la Charte d’Amiens et aux statuts de la Confédération qui fondent l’indépendance de la Confédération Générale du Travail – FO vis-à-vis du patronat, des gouvernements, des partis ou groupements politiques, des religions et des groupes philosophiques. Pour la Confédération Générale du Travail – FO, le syndicalisme libre et indépendant est la condition indispensable à la représentation et à la défense des droits et intérêts matériels et moraux des travailleurs, salariés actifs, demandeurs d’emploi et retraités, qui contribuent à la démocratie. Paix Le CCN réaffirme plus que jamais son attachement à l’expression « pour le Pain, la Paix, la Liberté » qui rappelle l’engagement historique de la CGT-FO depuis ses origines. Dans le prolongement de la journée internationale de la paix du 21 septembre, le CCN réaffirme sa solidarité à l’égard des populations, des travailleurs et de leurs syndicats, comme cité dans le communiqué de presse du secteur international, partout où des conflits existent et affirme son soutien à l’égard de toutes celles et tous ceux qui militent pour un retour à la paix. A cet effet, le CCN reprend à son compte le courrier au Premier ministre du Secrétaire général de notre Confédération, qui avec la Confédération Syndicale Internationale (CSI), se prononce en faveur d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza, en Ukraine et partout dans le monde. Salaires et égalité professionnelle Le CCN exige la mise en place d’un SMIC à hauteur de 80% du salaire médian (1 680 € net), ainsi que le retour au mécanisme de l’échelle mobile des salaires et l’augmentation de tous les salaires, point d’indice, pensions et minima sociaux. En outre, il appelle à conditionner les aides publiques versées aux entreprises. Le CCN exige l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. Pour le CCN, les interlocuteurs sociaux doivent être en capacité de négocier pleinement des augmentations de salaires afin de soutenir le pouvoir d’achat des salariés du public comme du privé. Emploi Le CCN dénonce les politiques libérales de soutien à l’offre censées résorber le chômage et augmenter la productivité mais qui ont surtout permis aux entreprises d’augmenter leurs marges. Ces décisions n’ont jamais permis de créer des emplois pérennes et de qualité mais ont abouti à la multiplication des contrats courts. C’est pourquoi il met en garde le gouvernement contre toute nouvelle tentative de remise en cause des droits et garanties des salariés et des plus démunis au prétexte d’un déficit public catastrophique. Cette situation des compte publics est le résultat des politiques menées par les gouvernements successifs. Pour le CCN, le dogme de la réduction des dépenses publiques doit être abandonné. Le CCN estime qu’une réelle politique de l’emploi ne peut être crédible, notamment pour le secteur privé, sans véritable volonté industrielle. Le CCN appelle à une réindustrialisation significative de notre pays, mesurable en termes d’emplois dans le cadre des transitions climatique et énergétique qui doivent impérativement être socialement justes pour les salariés. Le CCN alerte sur la situation de la filière automobile en pleine mutation qui voit des dizaines de milliers d’emplois supprimés entraînant avec elle des pans entiers de l’industrie notamment chez les sous-traitants. Le CCN apporte tout son soutien aux travailleurs confrontés à cette casse industrielle et sociale. Le CCN dénonce la politique de mise en place des ZFE et notamment le crit’Air 3 à partir du 1er janvier 2025. Le CCN demande que tous les salariés concernés bénéficient de dérogations spéciales pour pouvoir se rendre sur leur lieu de travail. Face à l’augmentation des passages en franchise et en location gérance, le CCN appelle à intégrer à chaque contrat une clause sociale qui maintient les acquis sociaux essentiels. Le CCN appelle également à la création d’un haut conseil national pour traiter de ces problématiques à l’instar de celui pour l’industrie. FO condamne l’obligation d’activité imposée aux allocataires du RSA. Seul un vrai travail avec un vrai salaire permet aux travailleurs de se réinsérer. Le CCN s’inquiète de la place donnée aux politiques dédiées au handicap et au portage de ces dernières. Le CCN reste attaché à la viabilité des fonds dédiés aux travailleurs en situation de handicap. Le CCN dénonce l’instauration d’un ticket modérateur qui conduit au détournement du CPF au détriment des salariés les moins qualifiés. Le CCN revendique la création d’un véritable droit à la reconversion professionnelle ainsi que le renforcement des outils de formation. Chômage Le CCN s’oppose à toute remise en cause des droits aux allocations chômage et combattra toute remise en cause des droits des demandeurs d’emploi. Dans ce cadre, le CCN exige l’abrogation de toutes les mesures imposées par l’ancien gouvernement au mépris du paritarisme au travers des réformes de 2021 et de 2023. Ainsi, le CCN demande l’agrément de la convention de l’assurance-chômage de novembre 2023. Retraite Le CCN demande l’abrogation de la contre-réforme des retraites, sans préjudice des droits acquis. Le CCN rappelle que 62 ans c’est déjà trop et revendique le retour à la retraite à 60 ans dès que les conditions seront réunies. Le CCN rappelle son attachement aux régimes spéciaux. FO rappelle que lutter contre l’emploi précaire, développer l’emploi pérenne, notamment celui des seniors, et augmenter les salaires permettrait d’apporter des recettes supplémentaires au système de retraites. Le CCN demande la généralisation des dispositifs sur la retraite progressive et l’amélioration des fins de carrières. Services publics Le CCN réaffirme son attachement aux services publics confrontés aujourd’hui au plan d’austérité et dénonce le déluge de réformes visant à réduire leur mission, leur budget et leurs effectifs et dénonce notamment l’absence de financement de l’audiovisuel public en 2025. Le CCN revendique des créations d’emplois à la hauteur des besoins pour l’ensemble des services publics. Le CCN rappelle que les agents publics ne doivent pas être considérés comme un coût mais une richesse qui contribue à garantir les valeurs républicaines et la cohésion sociale. Outre-mer Le CCN dénonce « la vie trop chère » et plus particulièrement dans les territoires d’outre-mer. Le système économique actuel conduit à une démesure – pouvant aller jusqu’à pouvoir tripler le prix de certains produits – et une cherté de la vie excessive. Le CCN déplore une opacité sur la composition des prix. Le CCN exige une véritable continuité territoriale et une « égalité réelle » entre tous les Français. Le CCN dénonce la réaction du gouvernement sur la Nouvelle Calédonie et en Martinique comme seule réponse à la problématique de vie chère. Protection sociale Le CCN dénonce les exonérations de cotisations sociales et leur remplacement par l’impôt qui atteignent un niveau record, exonérations sans condition et sans contrepartie, qui mettent en danger la Protection sociale privée ainsi de ses propres recettes. Le CCN exige le retour de ces moyens seuls garants du bon fonctionnement de la protection sociale et de la gestion paritaire de notre système de santé. Le CCN dénonce les projets qui voudraient faire payer les assurés sociaux en réformant les ALD (affections de longue durée) ou les indemnités journalières en stigmatisant les plus fragiles. Élections Parce que nous représentons tous les salariés, nous sommes en campagne électorale tous les jours. Dans le contexte de l’élection TPE et des salariés du particulier employeur et des chambres d’agriculture à venir, le CCN tient à réaffirmer que convaincre les salariés de voter FO est la priorité du moment, tant elle sera révélatrice de la diffusion des valeurs et revendications FO au sein du monde du travail dans les petites entreprises. Cela passe par la mobilisation de l’ensemble de notre Organisation et des militantes et militants FO. Le CCN demande à nouveau aux pouvoirs publics de revenir sur la limitation à trois du nombre de mandats successifs qui peuvent être exercés dans les CSE par les représentants élus des salariés. C’est une aberration démocratique et un non-sens social. Conclusion Pour obtenir satisfaction sur notre cahier de revendications, en particulier l’abrogation de la réforme des retraites et l’augmentation des salaires, le CCN décide d’engager une campagne de mobilisation (assemblée de syndiqués, réunions publiques et meetings locaux, distributions de tracts, collages, etc.) avec organisation d’un meeting à caractère national à Paris avant le débat à l’Assemblée nationale. Parallèlement, le CCN mandate le Secrétaire général et le bureau confédéral pour proposer aux autres organisations syndicales l’action commune afin d’obtenir par la mobilisation – y compris par la grève – l’abrogation de la réforme des retraites. Adoptée à l’unanimité [Circ. n° 147-2024 – Résolution du CCN des 24 & 25 septembre 2024 à Carcassonne] [...] Lire la suite…
30 avril 2024Réunis à Paris le 25 avril 2024, les membres de la CE Nationale réaffirment, avec la CE Confédérale, leur soutien à l’égard des travailleurs et de leurs syndicats, en Russie, en Ukraine, en Israël, à Gaza et partout ailleurs dans le monde pour la paix et la justice sociale. Ils appellent à l’arrêt immédiat des combats et réaffirment leur solidarité envers toutes les victimes. Pain, paix, liberté. Les membres de la Commission Exécutive Nationale rappellent à l’occasion du 1er mai 2024 que l’austérité est triplement suicidaire : économiquement, socialement et démocratiquement. Car l’austérité mène à la misère et à la guerre. La CE Nationale réaffirme ses revendications en matière d’emploi, de rémunérations, de conditions de travail ; elle défend, plus que jamais, notre protection sociale basée sur la solidarité, revendique le maintien et le renforcement des services publics pour cette journée internationale des droits des travailleurs. Les membres de la CE Nationale dénoncent le rapt gouvernemental sur l’assurance chômage. Alors qu’une nouvelle convention d’assurance chômage dans l’intérêt des travailleurs privés d’emploi était signée par les organisations patronales et les syndicats, prenant prétexte de l’échec des négociations sur le « Pacte de vie au travail » concernant uniquement les salariés séniors, l’exécutif s’est emparé de cette occasion pour prendre la main sur les règles de l’assurance chômage, alors même que cet échec est directement lié à l’ingérence gouvernementale tout au long de cette négociation. Les membres de la CE Nationale condamnent cette façon de faire et continuent de revendiquer l’amélioration des droits à indemnisation des demandeurs d’emploi. Toutes les lois dites de « simplification », toutes les embûches contre le paritarisme sont des attaques frontales contre les travailleurs et contre l’héritage issu du programme du Conseil National de la Résistance. Les membres de la Commission Exécutive Nationale appellent les travailleurs à se mobiliser pour défendre notre modèle social qui a fait ses preuves depuis 80 ans. La Commission Exécutive Nationale soutient le travail des militants Force Ouvrière d’Orange qui, après le cataclysme électoral, ont repris efficacement, sur le terrain, le travail syndical dans tous les établissements auprès de leurs collègues. Leur dynamisme et leur implication sont les gages d’un développement renouvelé et d’un retour vers la représentativité nationale perdue. La Commission Exécutive Nationale soutient les camarades engagés dans la campagne électorale cruciale visant à obtenir la représentativité dans chaque CSE de La Poste. Au-delà des échéances électorales, à Orange comme à La Poste, dans la branche télécoms et dans les filiales, la Commission Exécutive Nationale appelle à œuvrer concrètement au développement, seule possibilité de faire grandir le syndicat dans un esprit de fédéralisme qui dépasse les querelles d’ego, les sirènes du pouvoir personnel, toutes aventures dangereuses pour l’avenir de notre Fédération. A l’heure des attaques gouvernementales et patronales contre notre modèle social, il est essentiel de ne pas prêter le flanc aux attaques contre le syndicalisme libre et indépendant. Adoptée à l’unanimité [Déclaration de la Commission Exécutive Nationale du 25 avril 2024] [...] Lire la suite…
24 avril 2024Parler du premier mai c’est d’abord rappeler que ce n’est pas la « fête du travail » mais la journée internationale des droits des travailleurs. Le premier mai 1886, les ouvriers de Chicago organisent un mouvement revendicatif pour obtenir la journée de travail de 8 heures. Les affrontements, la répression sauvage et les procès iniques qui s’en suivront amèneront, en 1889, l’internationale socialiste à faire de cette journée « une journée de luttes à travers le monde ». Les diverses tentatives de récupération, d’abord par la révolution bolchevique, puis par les nazis et, enfin par le régime de Vichy qui tenta de le transformer  en « fête du travail et de la concorde sociale», n’ont pas réussi à enlever l’origine ouvrière du premier mai qui demeure un symbole de l’engagement syndical : celui de la solidarité ouvrière, du refus de l’exploitation, de l’action collective et de l’internationalisme. C’est aussi un engagement pour la paix. Alors qu’aujourd’hui, la guerre et la haine redoublent partout dans le monde, rappelons l’engagement de Force Ouvrière pour la paix et la liberté, contre le racisme, l’antisémitisme et toutes les discriminations. Aujourd‘hui, face à la situation internationale, Force Ouvrière apporte son  soutien à toutes les victimes des guerres et exige l’arrêt des combats et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. En France, Force Ouvrière continue, avec détermination et en employant tous les moyens possibles, à combattre les politiques d’austérité. En ce 1er mai 2024, FO Com  rappelle que l’austérité est triplement suicidaire : économiquement, socialement et démocratiquement. Car l’austérité mène à la misère et à la guerre. FO Com réaffirme ses revendications en matière d’emploi, de rémunérations, de conditions de travail, défend, plus que jamais, notre protection sociale basée sur la solidarité, revendique le maintien et le renforcement des services publics! En ce 1er mai 2024, rappelons haut et fort le préambule de la constitution de l’Organisation Internationale du Travail : une paix universelle et durable ne peut être fondée que sur la justice sociale. En cette date hautement symbolique, en mémoire des victimes de toutes les tyrannies, pour que leur sacrifice ne soit pas vain, Force Ouvrière rappelle son  principe fondateur : ne jamais céder à la fatalité, ne jamais se résigner. Force Ouvrière : un syndicalisme libre et indépendant, un syndicalisme vent debout pour le progrès social, la justice sociale, la paix et la liberté ! Plus que jamais : pain, paix, liberté. [...] Lire la suite…
19 mars 2024Promise par le Président lors de sa campagne de 2017, repoussée en 2020 en raison de la crise sanitaire, puis abandonnée en 2022, le projet de loi sur le Grand Âge et l’autonomie est devenu une Arlésienne. En avril 2023, en plein conflit sur les retraites, afin de pallier cette promesse, le gouvernement lançait un projet de loi sur « la société du bien vieillir en France ». Dans un contexte tendu, l’examen de cette PPL (ProPosition de Loi) était discuté à l’assemblée nationale et adopté le 23 novembre dernier. Au cours des débats parlementaires, un amendement de l’opposition, voté par tous les groupes politiques de l’assemblée, précisait qu’une loi de programmation pluriannuelle définira d’ici la fin 2024 les moyens financiers et humains permettant d’assurer le bien vieillir des personnes âgées. La ministre de la Santé en poste, au nom du gouvernement, en prenait même l’engagement… Mais comme dit l’adage : « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent » ! Lors de la présentation de cette loi au Sénat, le 30 janvier dernier, le gouvernement a une nouvelle fois renié son engagement par la voix de sa nouvelle ministre de la Santé, prétextant que « l’article 24 de notre constitution ne retient pas la notion de loi de programmation pour le secteur médico-social… ». Elle promettait toutefois, et c’est un euphémisme, qu’une loi simple serait prise pour le grand d’âge… sans pour autant en préciser les tenants et aboutissants. En un mot, circuler, il n’y a plus rien à voir ! Pas surprenant puisque lors de son discours de politique générale, le nouveau 1er Ministre n’a nullement évoqué de loi sur le grand âge, au grand désespoir des acteurs de la santé. Déjà peu ambitieuse, la proposition de loi sur le « bien vieillir », rebaptisée en décembre, juste pour la COM, proposition de loi «portant diverses mesures relatives au grand âge et à l’autonomie » a vu son contenu sévèrement amputé après son passage au Sénat. Ainsi, exit la mesure obligeant les EHPAD privés lucratifs à consacrer une partie de leurs bénéfices (jusqu’à 10 %) à l’amélioration de l’hébergement de leurs résidents, ainsi que l’obligation pour tous les EHPAD de communiquer à la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA) le ratio du nombre d’encadrants rapporté au nombre de résidents. Terminée également la « Conférence nationale de l’autonomie », le scandale « Orpea » et, plus généralement, le constat de la financiarisation du secteur de la vieillesse, n’ont-ils donc pas suffit ? De même, sûrement pour éviter de «stigmatiser» les acteurs du secteur privé, l’ambition d’amélioration de la qualité des prestations et la transparence des EHPAD sont revues à la baisse. Depuis des années, les associations et les professionnels du secteur, les organisations syndicales, dont Force Ouvrière, répètent inlassablement que pour faire face aux besoins, il faut créer des dizaines de milliers de postes tant en EHPAD que pour le maintien à domicile. Dans ce sens, une loi de programmation pluriannuelle qui chiffre précisément les besoins était plus que jamais nécessaire. Pour Force Ouvrière, si le gouvernement a su programmer 413 milliards d’euros sur 7 ans (2024-2030) pour le budget des armées, il doit proposer et faire voter une Loi qui programmerait 10 milliards d’euros sur 5 ans pour la dépendance et donner les moyens financiers et humains pour l’appréhender. D’ici 2030, le financement de l’autonomie devrait, pour être à la hauteur des enjeux, s’élever à plus de 10 milliards d’euros ! Pour Force Ouvrière, la gestion de la perte d’autonomie est un enjeu social incontestable et personne ne peut se sentir immunisé face à ce risque. Le prévenir, le prendre en charge financièrement, garantir à chacun le droit de vivre décemment, ce n’est pas juste une question de solidarité mais toute la philosophie, le fondement de notre système de protection sociale. [...] Lire la suite…
19 mars 2024En 2023, suite aux élections professionnelles de fin d’année, la dynamique de développement s’est poursuivie à la Branche Télécom, notamment avec l’implantation de FO Com chez Centrapel (17,17 % des voix) et Protelco (11,66 %). Rappelons que Centrapel est située à Paris (tout comme Protelco) et fait partie des trois entreprises spécialisées dans le secteur des activités de centre d’appels chez Free, à l’instar de Certicall à Marseille (25,18 %) et Equaline à Bordeaux (33,65 %). Les élections professionnelles à Protelco (une autre filiale du Groupe implantée dans toute la France et regroupant plus de 1 500 salariés) marque également un tournant décisif pour FO, qui réussit de nouveau à s’implanter après quatre ans d’absence en devenant la 3ème organisation syndicale derrière la CFTC et la CGT. Les résultats révèlent une progression significative du syndicat FO Com qui s’impose désormais comme la deuxième organisation syndicale la plus importante du Groupe Iliad (Free) avec 31 %, juste derrière la CFDT. Une présence renforcée qui augure de nouvelles opportunités de négociations et de dialogue entre les représentants syndicaux de FO Com et la direction, ce qui pourrait favoriser une meilleure prise en compte des revendications au sein des différentes entités. Notons que la constitution d’une équipe unie et rigoureuse est fondamentale, que l’engagement de chacun est un élément déterminant en vue des élections professionnelles. Chacun a consacré du temps et de l’énergie en faisant preuve d’une réelle détermination pour mener à bien les actions nécessaires à la victoire électorale. Leur présence constante sur le terrain – mais aussi sur les réseaux sociaux – leur disponibilité et leur écoute active ont permis d’identifier les préoccupations des salariés et de leur apporter des réponses concrètes. Nous tenons donc à saluer le dévouement des équipes FO Com, animées par une volonté commune, qui ont su instaurer une cohésion et une solidarité sans faille, permettant d’établir une stratégie efficace durant toute la campagne électorale, de mobiliser les salariés et de faire voter massivement pour FO. On le sait pertinemment, aucune victoire ne peut s’obtenir autrement que par un travail constant sur le terrain. C’est ce qu’a su réaliser une nouvelle fois l’équipe FO Com chez Wifirst (un opérateur WIFI et Fibre pour les professionnels comprenant un effectif de 261 salariés), ce qui a abouti à 100 % des voix lors des dernières élections professionnelles de novembre 2023. FO y est présente depuis la création des IRP, notamment avec nos deux représentants dont l’ouverture d’esprit et leur souhait de faire évoluer le dialogue social dans la sérénité, ont favorisé l’aboutissement d’accords majeurs. Au fil du temps, l’équipe en place a réussi à tisser des liens forts et à créer une relation de confiance mutuelle permettant de mobiliser les salariés au moment des élections. L’importance d’avoir une équipe solide et engagée au sein des entreprises est un gage de pérennité pour FO. Elle démontre également qu’en rassemblant les salariés autour d’un objectif commun, FO a pu compter sur leur soutien et sur leurs votes massifs. Pour autant, ces victoires ne doivent pas être considérées comme une fin en soi. FO doit continuer à travailler dur pour répondre aux attentes des salariés et se développer afin de conserver sa représentativité au sein de la Branche des Télécommunications. Un credo auquel nous sommes particulièrement attachés et qui continuera de nous animer tout au long de cette année. [...] Lire la suite…
9 janvier 2024À la Branche Télécom, les Protocoles d’Accords Préélectoraux (PAP) se multiplient et ne se ressemblent pas. Ce document obligatoire à la mise en place des élections du Comité Social et Économique (CSE), négocié entre l’employeur et les organisations syndicales, est un préalable au bon déroulement des élections. Raison pour laquelle nous répondons à toutes les invitations lancées par les employeurs afin d’être présents dans l’ensemble des entreprises. À cet effet, rappelons que pour être représentative et donc pouvoir négocier au niveau de la Branche, une organisation syndicale doit obtenir 8 % des suffrages exprimés. Il est donc important – sinon primordial – d’être présent partout où nous le pouvons, quelle que soit la taille de l’entreprise. C’est ce que nous faisons à la Branche Télécom en répondant à toutes les sollicitations. Par ailleurs, nous sommes convaincus que l’action syndicale reste le seul moyen de pouvoir s’implanter et se développer efficacement. La rencontre des salariés à travers les multiples réunions que nous organisons au sein même des entreprises est un vecteur essentiel à la réussite de la mission que nous nous sommes fixés. Une implantation nouvelle, c’est une victoire de plus pour FO face au combat de plus en plus rude de certaines organisations syndicales prêtent à tout pour pouvoir se frayer un chemin à travers la Branche. Et parce qu’une victoire ne peut s’obtenir seul, nous tenons à remercier le Secteur Communication de la fédération pour la mise en page professionnelle des tracts, particulièrement appréciés des salariés que nous rencontrons au fil des élections. Une collaboration efficace à laquelle nous tenons et qui permet à la Branche Télécom de se développer efficacement dans le temps. [...] Lire la suite…
19 décembre 2023Cette Commission Exécutive Fédérale est non seulement la dernière de l’année 2023 mais aussi la dernière de la mandature avant la tenue de notre prochain Congrès Fédéral du 19 au 23 février 2024 à Bordeaux. Consciente du travail syndical effectué sur l’ensemble de ces plus de 4 années, elle salue l’engagement de ses militants qui n’ont eu de cesse de porter haut et fort les valeurs de notre syndicalisme. Cette année 2023 a concentré un nombre important d’élections notamment dans notre champ de syndicalisation ; il y a là un vrai enjeu de représentativité. Et si notre volonté d’améliorer nos résultats demeure, elle s’accompagne parfois de désillusions comme à Orange. A cette occasion, les membres de la Commission Exécutive Nationale rappellent que la représentativité ne se joue pas uniquement à l’heure des urnes, elle se construit sur le long terme avec de nouvelles implantations dans les unités et services, avec de nouvelles adhésions, avec notre capacité à faire aboutir nos revendications. Les résultats à DPD, Néolog, Docapost, Chronopost, Nouvelle attitude,Free Illiad et Wifirst sont porteurs d’espoir pour l’ensemble de notre structure syndicale. Après la journée du 13 octobre 2023 qui a réuni plus de 200 000 manifestants à travers la France, après la multiplication des mobilisations notamment en Finlande, en Italie, en Irlande, en Autriche, en Grèce, en Pologne, la CEN exige de la Commission européenne et du gouvernement français qu’ils renoncent au retour à l’austérité. Nous continuerons de combattre la fragilisation des droits sociaux et des services publics en totale contradiction avec les besoins massifs d’investissements publics pour assurer des transitions verte et numérique avec une vraie politique industrielle de relocalisations. Nous dénonçons le désengagement de l’Etat qui affaiblit le service public républicain et favorise la privatisation. La question du pouvoir d’achat et de l’augmentation des salaires reste toujours une urgence sociale. La CEN dénonce la smicardisation des salariés à travers des grilles de plus en plus tassées. Elle exige, avec la confédération Force Ouvrière, des négociations d’ampleur permettant de revoir cette politique d’exonérations sur les cotisations sociales qui profite tant au patronat, que pour toujours en bénéficier, son intérêt reste le maintien des salaires dans une fourchette basse (moins de 1,6 SMIC). Nous revendiquons le retour à l’échelle mobile des salaires qui garantit l’indexation de chaque échelon sur l’inflation. Quel intérêt a le patronat de négocier quand revaloriser les salaires lui fait perdre le bénéfice des allégements de cotisations sociales (80 Mds en 2022) ? Il faut dire stop à la hausse de la pauvreté. Selon les derniers chiffres de l’INSEE, le taux de pauvreté était de 14,5% en 2021 contre 13,6% en 2020. La CEN dénonce et condamne le désengagement continu de la sécurité sociale qui conduit à une augmentation prévisible des cotisations mutuelles. La CEN avec ses retraités revendique une première étape de rattrapage de pouvoir d’achat par l’augmentation immédiate de 10% pour toutes les retraites. Dans ce monde ou les revenus du travail sont mis sous pression, les conditions financières pour l’acquisition d’un logement met hors jeu les classes moyennes et les plus jeunes et les chasse des centres urbains. Pour les membres de la CEN, le sentiment de paupérisation de cette population relève d’abord de ce fardeau. Dans la suite du report de l’âge du départ en retraite à 64 ans dont nous continuons d’exiger l’abrogation,, les membres de la CEN dénoncent le projet du gouvernement en matière d’assurance chômage, en effet il entend faire passer le taux d’emploi des seniors de 60/64 ans de 33% à 65% d’ici 2030. Dans le même temps, il alignerait la durée d’indemnisation des chômeurs de + de 55ans sur celle des autres chômeurs soit les faire passer de 27 à 18 mois d’indemnisation. Les membres de la CEN se félicitent du résultat de l’action menée contre la tentative gouvernementale de ponctionner les réserves de l’AGIRC-ARRCO. Ce résultat est à mettre au compte de notre persévérance dans la défense du paritarisme. Dans le cadre de la remise à l’ordre du jour d’une loi de programmation sur le Grand âge et l’autonomie, les membres de la Commission Exécutive rappellent leur refus des profits sur la dépendance. Les activités liées aux projets de vie des personnes en perte d’autonomie ne doivent pas entrer dans une logique marchande et concurrentielle. Alors que les combats perdurent dans la bande de Gaza et que le nombre de morts ne cesse d’augmenter, les membres de la Commission Exécutive Nationale appellent à l’arrêt immédiat des combats pour un cessez-le-feu immédiat et définitif, que cessent les bombardements, que soit lever le blocus ! et réaffirment leur solidarité envers toutes les victimes ; de même ils réaffirment leur rejet de toute forme de racisme et d’antisémitisme. Ce jour, journée internationale des Migrants, avec la Confédération, la CEN FOcom revendique le retrait du projet de Loi immigration, inutile et dangereux. Adoptée à l’unanimité [Déclaration de la Commission Exécutive Nationale du 19 décembre 2023] [...] Lire la suite…
18 décembre 2023Aujourd’hui de nombreux retraités postiers expriment leurs exaspérations vis-à-vis de leur entreprise et plus particulièrement de sa banque, sa filiale : La Banque Postale ! En effet, ils ne pensaient pas qu’après avoir travaillé à La Poste durant des décennies, à contribuer à son développement, à assurer le lien social avec les citoyens, cette dernière leur monterait autant de déconsidération en supprimant toute forme de reconnaissance. C’est tout simplement méprisable ! Depuis juin dernier, les 170 000 retraités postiers ne décolèrent pas. Il faut reconnaître que la réception des différents courriers de La Banque Postale (ex CCP), leur signifiant la suppression, au 1er janvier 2024, des derniers avantages bancaires qu’ils bénéficiaient encore sur leurs comptes courants, est une décision insensée. Lorsque les retraités ont débuté à La Poste, domicilier leurs éléments de rémunération sur un Compte Chèque Postal (LBP aujourd’hui), n’était pas un choix, mais une forme d’obligation de leurs chefs de service. Dans le cadre de l’action engagée, depuis 2022, visant à rappeler à La Poste ses engagements en termes de reconnaissance, de considération envers ses postiers et notamment ceux à la retraite, Force Ouvrière est réintervenue, lors de son audience, le 30 octobre dernier, pour dénoncer cette attitude et cette décision inacceptable. Au cours de cette rencontre auprès de la DRH du Groupe La Poste, nous lui avons remise une première série de 1400 signatures de retraités et futurs retraités, dénonçant cette décision et réclamant le maintien d’une reconnaissance,. Nous estimons, qu’en tant qu’entreprise qui se veut « sociale et citoyenne » La Poste et sa banque, doivent accorder à leur personnel cette reconnaissance que certaines entreprises pratiquent, même lorsque leurs salariés partent en retraite. Ce n’est pas en spoliant ses retraités que La Poste améliorera sa trajectoire financière, et limitera les effets de l’application de la réforme des retraites. Le remède qu’elle veut appliquer ne peut qu’aller à l’encontre du but recherché. Nous pensions avoir été entendus ! Face au silence de La Banque Postale, nous avons élaboré, fin novembre, une lettre des retraités et futurs retraités postiers à destination du Président de La Poste et de La Banque Postale. Elle doit entendre et comprendre, qu’en supprimant ce lien avec ce qui fut pendant plus de quarante ans leur seule banque, elle libère les postiers retraités de leur modèle économique, mis à mal, lui aussi, par le contexte invoqué dans ses courriers. À défaut de toute reconnaissance, ne voulant plus être une charge pour La Poste, les retraités pourraient se tourner vers d’autres banques plus réceptives à leurs intérêts particuliers et financiers. Force Ouvrière entend poursuivre son action afin que La Poste redonne aux postiers toute la considération qu’ils sont en droit d’attendre ! Paris, le 15 décembre 2023 Christine BESSEYRE Secrétaire Générale [...] Lire la suite…
9 octobre 2023FO constate et déplore malheureusement une nouvelle fois que le conflit et les violences l’emportent entre Israël et la Palestine. A nouveau, FO en appelle à ce que la communauté internationale agisse effectivement pour que cessent immédiatement les violences dont sont principalement victimes les populations civiles, les travailleurs et leurs familles dont beaucoup d’enfants. Un cessez- le-feu immédiat, l’arrêt des hostilités et l’établissement des conditions assurant à la population de vivre en sécurité et d’accéder aux besoins fondamentaux (soins, alimentation, logement) sont indispensables. Avec la Confédération Syndicale Internationale, FO considère que la solution acceptable et durable est la mise en œuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies et le lancement de négociations pour l’établissement des conditions économiques et sociales indispensables à la coexistence pacifique et en démocratie des États israéliens et palestiniens. Communiqué de presse FO – Israel – Palestine – Cessez-le-feu immediat [...] Lire la suite…
3 octobre 2023Mayotte est un archipel situé dans l’océan Indien. Le chef-lieu, Mamoudzou se trouve sur la plus grande île qu’on nomme Grande-Terre et compte près de 75 000 habitants soit autant que Cannes ou La Rochelle. C’est en 2009 que les mahoraises et les mahorais décident, par référendum, de devenir un « département et région d’outre-mer » (DROM), le 101ème département français. L’officialisation de ce statut a eu lieu le 31 mars 2011. Les compétences du Conseil Général et du Conseil Régional sont réunies dans une même assemblée entraînant une uniformisation du système social comme l’augmentation des minima sociaux ou l’instauration du RSA. Mais l’intégration administrative de l’île de Mayotte n’empêche pas une situation sociale qui demeure difficile. Les mahorais sont-ils sur un même pied d’égalité en termes de santé, d’éducation, de services publics que les français de métropole ? Au regard de diverses statistiques, nous sommes en droit d’en douter. Qu’en est-il à La Poste ? 210 postiers sont présents à Mayotte, représentant les branches courrier-colis (130) et réseau (80). La Poste met-elle les moyens pour que les conditions de travail de ses salariés et fonctionnaires soient optimales ? Non, définitivement non ! En témoigne l’expertise du cabinet Technologia concernant une réorganisation à la PDC de Chirongui, initiée par FO Com et démontrant que l’absence de structure ne permet pas à l’ensemble des postières et des postiers de s’épanouir dans leurs activités. Le rapport dénonce notamment la vétusté et l’exigüité des locaux, l’absence de salle de repos digne de ce nom, des risques accrus de troubles musculosquelettiques… Il met en lumière aussi les difficultés que pourraient rencontrer les postiers dans l’exercice de leur fonction (routes non-goudronnées, trafic difficile, topographie des lieux non-alignés sur les standards d’adressage…). Il ressort également que les postiers mahorais ont le dégradant ressenti d’être considérés comme des agents de seconde zone, de ne pas avoir les mêmes droits en termes de santé et sécurité que leurs collègues métropolitains. L’absence d’assistants sociaux, de médecins du travail sur le territoire ne leur permet pas de libérer leur parole et de faire part de leur souffrance. FO Com, présents et constructifs ! Malgré ces conditions difficiles, l’équipe FO Com de Mayotte, sous la houlette de Abdoul Karim KAMARDINE soutenue par le responsable des DROM à la Fédération, Thierry NICOLAS, travaille dur et négocie fermement avec La Poste en bons connaisseurs des spécificités locales, par exemple, en signant, récemment, un accord historique portant sur la reconduction d’une allocation spécifique d’accompagnement à la retraite pour les personnels rattachés comme fonctionnaires. NON MAIS À L’EAU QUOI ! L’île fait face à une pénurie d’eau potable à tel point que le réseau est coupé parfois pendant 24 heures. Quand il est réactivé, et par recommandations de l’ARS, il ne faut pas boire cette eau pendant au moins 12 heures, le temps que tout cela s’écoule dans les tuyaux ou alors, il faut la faire bouillir avant de la consommer… Pratique n’est-ce pas ? L’équipe FO Com de Mayotte a alerté la Poste, via le CHSCT sur ce sujet et réclamé que chaque agent bénéficie d’une bouteille d’eau potable par jour et que des citernes soient installées sur les sites pour des raisons évidentes d’hygiène : actuellement, nos collègues « tirent la chasse » avec un seau d’eau stockée dans une bassine ! Délirant ! Mais ce qui est plus délirant encore, c’est la réponse de La Poste : « Pour les bassines, nous avons prévu des couvercles pour éviter la prolifération des moustiques ». CQFD [...] Lire la suite…
22 septembre 2023La hausse des prix conjuguée à la mise en place de politiques d’austérité pour les plus modestes commande une riposte syndicale d’ampleur. L’inflation s’installe et les prix ne cessent d’augmenter, avec par exemple les prix des denrées alimentaires qui contribuent à hauteur de 45% à l’inflation globale ! L’urgence salariale est plus que jamais une urgence sociale. Réunie le 30 août dernier, l’intersyndicale nationale interprofessionnelle a ainsi décidé de s’associer à l’appel européen de mobilisation le 13 octobre prochain [Communiqué de l’intersyndicale] . Au-delà des salaires, il s’agit également de dénoncer des politiques d’austérité qui, comme nous l’avons maintes fois dit, sont dangereuses économiquement, socialement et démocratiquement. Il s’agit aussi de faire, enfin, de l’égalité Femmes-Hommes une réalité. Cette journée est un tremplin, un début d’élargissement de la contestation et de la mobilisation à l’échelle européenne. Des décennies de politiques comptables et de restrictions budgétaires ont mis à mal nos services publics, notre protection sociale et nos équipements publics. Le paritarisme est remis en cause par les injonctions du gouvernement notamment en ce qui concerne l’assurance chômage. Notre salaire différé est pillé par les nombreuses et répétitives exonérations patronales au profit du capital. Aujourd’hui, les salariés payent deux fois : par la remise en cause de leur salaire différé (moins de droits sociaux) et par les contributions CSG, RDS… La défense du pouvoir d ‘achat a toujours été un constant fil rouge pour FO Com, Force Ouvrière est bien le syndicat de la fiche de paye. Ensemble construisons le rapport de force ! Le 13 octobre, tous en grève, tous dans la rue ! Tract fédéral – 13 octobre, tous mobilisés tous concernés! Tract intersyndical – 13 octobre mobilisation intersyndicale et européenne   [...] Lire la suite…
15 septembre 2023La Commission Exécutive Fédérale salue l’ensemble de ses militants totalement impliqués dans cette période de luttes et de multiples mobilisations en cours ou annoncées ! Mobilisation toujours et encore contre les méfaits de la dernière contre-réforme des retraites ; mobilisation pour stopper la casse de notre système social ; mobilisation pour obtenir des augmentations de salaires au minimum à la hauteur de l’inflation ; mobilisation dans le cadre de l’amélioration de notre représentativité dans les entreprises et, plus particulièrement, à Orange à l’occasion des élections pour les CSE de novembre prochain.  Mobilisation, car l’été n’est pas achevé que, déjà, le projet de budget 2024 annonce la couleur avec des mesures remettant en cause nos droits et notre modèle social. Le ministre de l’économie avertit : « c’est la fin du quoi qu’il en coûte »… pour les plus modestes ! Les entreprise vont, quant à elle, continuer de bénéficier, sans conditions ni contreparties, d’environ 200 milliards par an d’aides sociales et fiscales. Les membres de la Commission Exécutive Nationale dénoncent ce maintien d’exonérations sociales qui assèche les comptes de la Sécurité sociale, alors que, dans le même temps, le gouvernement envisage le doublement des franchises médicales et de la participation forfaitaire de consultation.  Mobilisation, dans le cadre de la gestion de l’assurance chômage, en réponse à la lettre de cadrage du gouvernement, adressée aux organisations syndicales et patronales, pour exiger la mise en oeuvre des orientations financières et politiques de l’Etat. Il s’agit de reconduire la réduction des droits à indemnisation des chômeurs. La Commission Exécutive Nationale réaffirme son opposition à la modulation des durées d’indemnisation en fonction de la conjoncture économique et du niveau de chômage.  La Commission Exécutive Nationale s’oppose à la remise en cause des droits des salariés, chômeurs et retraités, plus particulièrement en matière de Sécurité sociale ou d’assurance chômage.  Déclaration de la Commission Exécutive Nationale du 14 septembre 2023 [...] Lire la suite…
2 mai 2023Alors que les tensions sont extrêmes à Mayotte, la Fédération rappelle que l’île constitue le cent-unième département et qu’à ce titre, ses habitants doivent bénéficier des mêmes protections et des mêmes droits garantis par la République.  Face au climat d’insécurité et de violence perturbant notamment le fonctionnement normal des services publics, la fédération Force Ouvrière de la Communication exige des pouvoirs publics qu’ils assurent la sécurité des agents publics dans l’exercice de leurs missions. La fédération affirme son soutien aux postières, postiers, télécommunicantes et télécommunicants Mahorais. Elle revendique auprès des entreprises la mise en place d’organisations et de moyens nécessaires les plus à mêmes à garantir leur sécurité. Communiqué de presse “FO Com soutient les Postiers et Télécommunicants Mahorais” [...] Lire la suite…
27 avril 2023Un environnement de travail sûr et sain en tant que principe et droit fondamental  La santé et la sécurité au travail sont des sujets majeurs pour les syndicats comme pour les entreprises du monde entier. Cette journée mondiale trouve son origine dans une loi canadienne datant de 1914 adoptée un 28 avril et conduisant à la création de la première commission des accidents du travail. C’est en 2001 que l’Organisation Internationale du Travail (OIT) a officiellement reconnu cette journée qui est donc devenue ce qu’elle représente aujourd’hui. Cette année, cette journée permettra l’instruction « d’un environnement sûr et sain en tant que principe et droit fondamental au travail ». Cela signifie que chaque travailleur a le droit de travailler dans un environnement qui ne compromet pas sa santé et sa sécurité, et que les employeurs ont la responsabilité de fournir un tel environnement. Pour atteindre cet objectif, il est indispensable que les employeurs et les travailleurs échangent et prennent des mesures pour identifier et réduire les risques professionnels, mettre en place des programmes de prévention et de promotion de la santé et de la sécurité, et investir dans des formations et des équipements de protection appropriés. FO Com sera vigilante pour que le thème mis en avant cette année soit rigoureusement suivi d’effets. Ce droit fondamental doit être respecté au même titre que les autres droits fondamentaux. Notre organisation syndicale poursuivra ses actions pour porter la voix des postiers et télécommunicants quant à l’amélioration de leurs conditions de travail. Télécharger l’affiche 28 avril “Brisons le silence” [...] Lire la suite…
26 avril 2023Après 12 journées de mobilisation historique menée depuis le 19 janvier dernier, nous continuons à exiger le retrait de la loi sur la réforme des retraites. Cette revendication est d’autant plus d’actualité que le conseil constitutionnel, en validant le texte mais en en censurant certains articles a rendu cette loi encore plus injuste et inacceptable. L’âge légal de départ passé à 64 ans allonge, de fait, la durée de cotisations alors que les régimes spéciaux sont abrogés. L’index et le CDI séniors qui « adoucissaient » la loi sont passés à la trappe. Dans un tel contexte nous ne pouvons que renvoyer un signal fort : la mobilisation du 1er mai doit être massive, déterminée, pour dire que nous ne lâchons rien.  Et cela ne fera que rappeler et renforcer la symbolique de ce jour qui n’est ni un jour férié, ni la fête du travail mais la journée internationale des travailleurs, celle où nous portons toujours haut et fort nos valeurs syndicales et nos revendications.  Plus que jamais, le 1er mai, soyons tous dans la rue pour faire abroger la loi sur les retraites, pour la justice sociale, pour la solidarité ouvrière! [...] Lire la suite…
14 avril 2023Les 12, 13 et 14 avril 1948 se tenait le congrès créateur de la CGT Force Ouvrière. Cet acte fondateur entérinait la scission, votée le 19 décembre 1947, par des militants qui rejetaient la politisation outrancière de la CGT. Ils refusaient ainsi de soutenir l’idéologie d’un bureau confédéral qui ne cessait de se « staliniser » sous l’emprise d’un parti communiste inféodé aux dirigeants soviétiques. Dans son exergue, la CGT-FO appelait à réunir « les travailleurs et les militants qui se refusent à sacrifier les intérêts de la classe ouvrière française à des fins politiques ». En choisissant cette route, les congressistes ne se sont pas seulement prononcés pour le mouvement syndical, ils ont aussi déclaré que celui-ci était un acteur de la Démocratie et, qu’en conséquence, il ne pouvait servir d’appui à des régimes politiques dont les principes directeurs ne seraient pas basés sur la liberté. Aux côtés de Léon Jouhaux, Robert Bothereau  pouvait ainsi déclarer « l’esprit de la CGT est ici…nous qui avons dû en partir, nous disons, nous continuons la CGT ». Le congrès proclamait que pour la CGT-FO : «  1° le syndicalisme ouvrier a pour fondement la liberté…2°,Le but suprême de l’action syndicale est l’émancipation des travailleurs » Aujourd’hui, l’entêtement du gouvernement à mener une réforme sur les retraites provoque une tourmente sociale, politique et institutionnelle. En voulant « passer en force », contre l’avis unanime des organisations syndicales, sans majorité parlementaire et sans appui de l’opinion publique, ce pouvoir politique fragilise la Démocratie et, donc, le syndicalisme libre et indépendant. Profondément attachée à ces valeurs, la CGT-Force Ouvrière, au-delà du contenu néfaste de la réforme elle-même, condamne les conditions dans lesquelles elle a été menée, qui nous commandent de continuer ce combat pour la justice et le progrès social, au seul service des travailleurs actifs ou retraités de ce pays ! [...] Lire la suite…
11 avril 2023La réforme des retraites que l’exécutif voudrait mettre en œuvre dès septembre prochain est rejetée par les trois-quarts de la population et autour de 95% des travailleurs. Les sondages d’opinion, d’où qu’ils viennent, ne cessent de montrer un soutien solide au mouvement. L’intersyndicale – huit organisations de salariés dont FO et des organisations de jeunesse – conteste la réforme et en demande son retrait. Nombre d’économistes la critiquent et eux aussi avec arguments chiffrés à l’appui… Mais le gouvernement s’entête, lui qui n’a pu obtenir une majorité suffisante au Parlement pour faire voter la réforme sans un passage en force. Plus largement l’exécutif campe dans une attitude de surdité totale, laissant les travailleurs estomaqués. L’intersyndicale a soumis au Conseil constitutionnel des argumentaires considérant que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution, qui rendra sa décision le 14 avril. Lire “Pour FO, la censure totale du texte s’impose” En nombre dans la rue le 13 avril pour une douzième journée de manifestation, postiers et télécommunicants, nous devons faire entendre notre voix et notre détermination contre cette réforme des retraites, brutale et injuste, car toutes et tous avons bien compris que nous devrons travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution. Il nous faudra réaffirmer haut et fort que, seul l’abandon du report de l’âge de départ en retraite à 64 ans permettra de sortir de la crise sociale dans laquelle, le Président de la République, son gouvernement et sa majorité toute relative ont conduit le pays. Toutes et tous dans la rue le jeudi 13 avril, déterminés à gagner le retrait ! Communiqué de presse de l’intersyndicale du 6 avril 2023 [...] Lire la suite…
3 avril 2023FO Com réaffirme sa détermination à continuer le combat syndical jusqu’au retrait clair et net du texte gouvernemental sur les retraites. Nous considérons que la très médiatisée « main tendue » du gouvernement à l’intersyndicale nationale est, en réalité, un moyen de diversion, dès lors qu’il ne remet pas en cause l’âge de départ fixé à 64 ans. Également, le débat sur les retraites court-circuite la question essentielle de la juste reconnaissance du travail, qui aurait dû être posée en préalable à la réforme.  FO rappelle son opposition à tout allongement de la durée de cotisation, tout recul de l’âge de départ à la retraite et toute disparition des régimes spéciaux et condamne la contre-réforme principalement destinée à satisfaire les exigences des marchés financiers et de la Commission européenne.  Manifestons toutes et tous le 6 avril pour défendre nos retraites !  Communiqué de l’intersyndicale du 28 mars 2023 [...] Lire la suite…
31 mars 2023La Commission Exécutive Fédérale salue, dans cette période d’intenses luttes sociales pour la défense de nos retraites, l’engagement militant des équipes syndicales FO Com, que ce soit au sein du groupe La Poste, du groupe Orange ou sur l’ensemble de la branche télécoms.  Cette bataille syndicale, les militants syndicaux FO Com la mènent nationalement mais aussi localement en apportant le soutien nécessaire aux actions décidées par les Unions Départementales Force Ouvrière. Egalement, les militants FO Com la mènent aussi en étant à l’initiative d’actions « retraites » qui s’additionnent aux revendications spécifiques aux entreprises de notre champ fédéral.  Les membres de la Commission Exécutive Fédérale appellent à continuer le combat syndical jusqu’au retrait clair et net du texte gouvernemental sur les retraites. Ils considèrent que la très médiatisée « main tendue » du gouvernement à l’intersyndicale nationale est, en réalité, un moyen de diversion, dès lors qu’il ne remet pas en cause l’âge de départ fixé à 64 ans. Ils considèrent également que le débat sur les retraites court-circuite la question essentielle de la juste reconnaissance du travail, qui aurait dû être posée en préalable à la réforme.  Tout comme la confédération Force Ouvrière, la fédération FO Com mène cette bataille sociale en refusant toute récupération politique et appelle à renforcer les mobilisations et notamment celle du jeudi 6 avril.  Durant ces derniers mois, si les projecteurs de l’actualité sociale font focus sur le dossier « retraites », la Commission Exécutive n’entend pas occulter son rejet de, la très contestée réforme de l’assurance chômage, la pingrerie des employeurs en matière de NAO, l’état de délabrement de notre système de santé.  Les membres de la Commission Exécutive Nationale FO Com dénoncent l’abandon volontaire et méprisable, par le patronat et le pouvoir politique, des professions qualifiées de névralgiques lors des confinements : aides-soignants, aides à domicile, livreurs, agents d’entretien, postiers, caristes, caissières… Cet abandon volontaire et méprisable laisse ces salarié(e)s à leurs conditions de travail indignes, à leurs modes de management autoritaire, à leurs horaires variables et décalés, à leurs bas salaires, à leur protection sociale dégradée !  La Commission Exécutive nationale dénonce, les aides massives et exonérations, sans aucun contrôle, accordées aux entreprises. L’Etat se prive ainsi volontairement d’un financement nécessaire pour aborder les réformes qui tiennent le plus à coeur aux salariés et aux citoyens face aux délabrements de services essentiels.  A Orange, les membres de la Commission Exécutive condamnent les orientations de la Direction concernant Orange-Bussiness, orientations qui conduiraient à la suppression de 669 emplois via la négociation d’un dispositif RCC (Rupture Conventionnelle Collective) ! Ils dénoncent une politique toujours basée sur le rendement immédiat et l’absence de considération sociale. Ils soutiennent les militants d’Orange qui entendent mettre en échec les objectifs de la direction générale.  A La Poste, avec un bénéfice en hausse de 11% en 2022, les membres de la Commission Exécutive Nationale revendiquent la mise en place d’une politique sociale ambitieuse en matière de qualité d’emplois, de conditions de travail, et de rémunérations.  La Commission Exécutive Fédérale appelle à la lutte contre l’injustice, à la mobilisation massive pour faire reculer le gouvernement sur l’ensemble de ses réformes néfastes !  Votée à l’unanimité Déclaration de la Commission Exécutive Nationale du 30 mars 2023  [...] Lire la suite…
24 mars 2023Le 28 mars, par la grève et la manifestation, nous devons démontrer la force de notre détermination et ne rien lâcher! FO Com appelle tous les postiers et les télécommunicants à continuer la mobilisation et les actions, encore plus massivement pour dire non à cette réforme injuste et brutale. La mobilisation sociale s’accentue, c’est l’heure du retrait! Communiqué de presse de l’intersyndicale du 23 mars 2023 [...] Lire la suite…
20 mars 2023Le gouvernement a déclenché le « très controversé » article 49.3 lui permettant un passage en force. Ce déni de démocratie n’a pour effet que de jeter de l’essence sur les braises incandescentes de notre détermination ! Depuis deux mois, ce sont des millions de salariés jeunes et retraités qui ont exprimé leur refus d’un recul de l’âge légal à 64 ans et d’un allongement des trimestres de cotisation. Ce mouvement social historique a fait la démonstration, par les grèves et les manifestations, dans les grandes comme dans les petites localités, que cette réforme était brutale, injuste et injustifiée. FO Com appelle tous les salariés du groupe La Poste, « maison mère » et filiales, tous les salariés du groupe Orange « maison mère » et filiales et tous les salariés de la branche Télécom, à exprimer leur mécontentement par la grève et à manifester massivement, partout en France, le jeudi 23 mars 2023. Qui sème le vent récolte la tempête ! [ Télécharger affiche 23 mars] Communiqué de presse de l’intersyndicale du 16 mars 2023 [...] Lire la suite…
14 mars 2023Pour le Gouvernement : Nous vivons plus longtemps donc il est normal de travailler davantage… Si l’espérance de vie des Français est parmi la plus élevée en Europe, nous sommes loin du compte en matière d’espérance de vie en bonne santé (ou sans incapacité). En 2019 (source Drees/INSEE)1, elle se situe en France à 64,6 ans pour les femmes et à 63,7 ans pour les hommes. Pas de quoi pavoiser si on compare ces chiffres à ceux d’autres pays européens: 67,1 et 65,4 en Allemagne ; 70,4 et 69,4 en Espagne et 72,7 et 73,8 en Suède… De plus, selon la classe sociale ou la nature du travail l’espérance de vie diffère. Dans un rapport de 2018, l’Insee indiquait « plus on est aisé, plus l’espérance de vie à la naissance est élevée. Ainsi parmi les 5% les plus aisés, l’espérance de vie à la naissance des hommes est de 84,4 ans contre 71,7 ans pour les 5% les plus pauvres ». Dès 2008, cet institut parlait de “double peine” pour les ouvriers “Les ouvriers ont une espérance de vie plus courte, et au sein de cette espérance de vie plus courte, ils ont également plus d’années à vivre avec des incapacités.” Reporter l’âge de départ à 64 ans, par conséquent allonger la durée de cotisation, aura des conséquences néfastes sur l’espérance de vie en bonne santé de femmes et des hommes. Ceux qui  par leur travail, contribuent activement au développement de notre pays et à sa richesse. [...] Lire la suite…
9 mars 2023Après une mobilisation retentissante le 7, le mois de mars promet un climat social plus chaud que les normales de saison. Qu’ils soient jeunes, actifs ou retraités, la portée de ce projet de réforme engrange un non ferme et se traduit par différentes actions ces derniers jours. Nos militants FO Com accompagnés de salariés, fonctionnaires et retraités ont fait plusieurs prises de paroles, distributions de tracts et rassemblements partout en France pour rappeler l’urgence absolue de faire retirer ce projet de réforme des retraites.  Malgré l’opposition croissante marquée dans divers sondages, le Président de la République ne s’est toujours pas exprimé. FO Com appelle tous les postiers et télécommunicants à continuer la mobilisation et les actions, encore plus massivement pour dire non à cette réforme injuste et brutale. Restons déterminés à la faire retirer ! [...] Lire la suite…
9 mars 2023Avec plus de trois millions de manifestants dans quelque 300 cortèges en France, les travailleurs ont une nouvelle fois et encore plus massivement montré ce 7 mars leur opposition au projet de réforme des retraites qui porte notamment une mesure de recul, de deux ans, de l’âge légal de départ en retraite. L’affluence dans les manifestations a été supérieure de 20% à celle du 31 janvier avec des villes de province, notamment les petites et les moyennes, affichant des records de participants. 8 000 manifestants à Périgueux, 16 000 à Foix, 2500 à Chaumont, 5000 à Pontivy, 20 000 à Châteauroux, 4000 à Mende, 6000 à Auch, 7000 à Digne, 23 000 à Bayonne… mais également dans les grandes villes où le nombre de manifestants se comptait ce 7 mars par dizaines de milliers. 40 000 à Rennes, 53 000 à Grenoble, 50 000 à Clermont-Ferrand, 75 000 à Nantes…700 000 à Paris. Les grèves ont, elles, montré toute leur force, touchant tous les secteurs, publics et privé. Forte de cette détermination, l’intersyndicale qui « encourage tous les secteurs professionnels à poursuivre et amplifier le mouvement » ont appelé à se saisir du 8 mars, soutient l’action des jeunes le 9 mars, appelle à une nouvelle mobilisation le samedi 11 mars et programme d’ores et déjà une nouvelle journée interprofessionnelle de grève et manifestations le jour de la commission mixte paritaire, le mercredi 15 mars. La mobilisation continue, avec toujours le même objectif : le retrait de la réforme des retraites! Communiqué de l’intersyndical du 7 mars “Le gouvernement doit dès maintenant retirer son projet” [...] Lire la suite…
6 mars 2023Selon le gouvernement : il y aurait péril en la demeure ! Dans son dernier rapport, sur la base d’hypothèses économiques (1% de taux de croissance et niveau de chômage à 7%), le conseil d’orientation des retraites (COR) estime que la part des retraites dans le PIB resterait stable (autour de 13,8%) et serait en diminution sur la période 2032-2070. Il indique également (en page 9) que « Les résultats de ce rapport ne valident pas le bien-fondé des discours qui mettent en avant l’idée d’une dynamique non contrôlée des dépenses de retraite ». Par contre, il souligne que, si le système se dégrade, c’est en partie à cause de la politique salariale et, notamment, celle du gouvernement vis à vis des fonctionnaires. Privilégier les primes au détriment de la revalorisation des salaires, octroyer des augmentations inférieures au niveau de l’inflation, ce sont aussi des cotisations en moins, ce qui affaiblit durablement le financement des retraites ! Selon certains économistes il suffirait d’augmenter les cotisations retraites des salariés de 2 euros et celles des employeurs de 2,5 euros pour sécuriser notre régime dès 2023. Mais les partisans de cette réforme n’y sont pas favorables ! [...] Lire la suite…
1 mars 2023L’égalité professionnelle est une vraie exigence sociétale, que ce soit en termes de rémunération, d’équilibre vie privée/vie professionnelle, d’accès à tous les métiers et à tous les niveaux hiérarchiques, de reconnaissance des compétences, d’égalité dans l’évolution professionnelle ou de lutte contre les violences et les stéréotypes. Les militants FO Com se mobilisent au quotidien pour garantir les acquis durement obtenus grâce à notre engagement et obtenir de nouvelles avancées. Nous défendons l’égalité professionnelle et lutte contre toutes les formes de discrimination. Malgré de nombreuses avancées obtenues grâce à notre implication, force est de constater que d’importants progrès sont encore à réaliser. Lire le tract de l’Intersyndicale “Femmes, inégalités de carrière, inégalités de retraites. Ça suffit !” Le manifeste est loin d’être terminé ! Plutôt que d’agir réellement contre ces causes d’inégalité, les décisions gouvernementales les maintiennent voire les renforcent : facilitation des recours aux contrats précaires, absence de coup de pouce pour le Smic, index Égalité faisant obstacle à l’égalité de rémunération, réforme de l’assurance-chômage, services publics insuffisants, notamment en matière de garde d’enfants et de personnes en situation de dépendance, etc. Nous devons être vigilants de la bonne application des accords et des process qui garantissent la protection de tous en matière d’égalité. Négocier, militer pour l’égalité professionnelle, c’est avant tout un combat syndical majeur au cœur de nos valeurs de progrès et de justice sociale, qu’il soit local, national, européen ou mondial. Les discriminations et inégalités professionnelles subies par les femmes durant toute leur carrière ne sont pas seulement reproduites au moment de la retraite mais fortement amplifiées. L’index Égalité professionnelle n’a d’ailleurs rien résolu pour les inégalités salariales dans le privé et ne résoudrait rien dans le secteur public. FO Com revendique une compensation retraite pour les femmes ayant insuffisamment cotisé du fait de temps partiel par obligation parentale. Mais surtout, il faut agir en amont, favoriser l’emploi des femmes pour leur permettre des départs à taux plein au même âge que les hommes, assurer une égalité effective des rémunérations afin que les cotisations retraite soient similaires. Nous exigeons le retrait du projet de réforme des retraites qui pénalise particulièrement les femmes Malgré les nombreuses lois, les salaires des femmes sont toujours inférieurs de 25% en moyenne à ceux des hommes en 2023. Ceci en raison de temps partiels subis, de la ségrégation professionnelle, du plafond de verre, des interruptions de carrière et de politiques indemnitaires inégalitaires et au détriment de réelles politiques d’augmentation des salaires.  Selon le rapport de la DREES (Direction de la re­cherche, des études, de l’évaluation et des statis­tiques), la pension de retraite des femmes est infé­rieure de 40 % à celle des hommes en moyenne en 2020. Dans son enquête 2022, l’Insee rappelle que les femmes sont trois fois plus souvent à temps par­tiel que les hommes. Mais la dure réalité concernant les femmes à la retraite ne doit pas rester en l’état ! Pour FO, une compensation efficace des inégalités de pension est possible: en éradiquant les écarts de rémunération femmes-hommes ; en actant une pension minimum au niveau du Smic ; en prenant en compte les dix meilleures années pour la détermination du salaire annuel moyen, permettant ainsi de limiter les impacts des interruptions de carrière. FO revendique aussi: la prise en charge par les employeurs, pour chaque contrat de travail conclu à temps partiel, du complément de cotisations salariales et patronales « retraite », pour une cotisation équivalent temps plein ; la majoration de pension pour les parents d’enfant handicapé ; la revalorisation de la pension de réversion à hauteur de 60 % sans condition de ressources et en élargir le bénéfice aux couples pacsés. Dépliant 8 mars : « dès le 7 mars renforçons la mobilisation , défendons l’égalité́ femmes/hommes ! » Tract “La retraite à 64 ans c’est NON : défendons l’égalité́ femmes/hommes !” Affiche “8 mars, le combat pour l’égalité continue” [...] Lire la suite…