Dès le 24 février à Bruxelles puis le 26 février à Paris, Force Ouvrière Communication au coté de la confédération Force Ouvrière a dénoncé l’agression de l’Ukraine par les forces militaires russes. Le 11 mars, les membres de la commission exécutive fédérale, ont déclaré : « Condamner l’agression militaire du président Poutine contre l’Ukraine et toutes les aventures guerrières dont les peuples sont toujours les victimes. Cette actualité nous fait replonger dans les heures sombres du passé et nous rappelle que la Démocratie, la Liberté, tout comme la justice sociale ne sont jamais définitivement acquises ! Ils ont exprimé leur soutien et leur solidarité à l’égard de la population et des travailleurs de l’Ukraine et de Russie ».
Avec le mouvement syndical européen et international, nous relayons également auprès des gouvernements et des institutions les attentes des syndicats ukrainiens. Un fonds de solidarité a été mis en place par la CES et la CSI (petitions.ituc-csi.org/support-ukraine-fr).
Voici maintenant près de trois semaines que l’Ukraine vit une guerre brutalequi risque de dégénérer en une guerre de portée mondiale. Les attaques menées contre des civils se sont intensifiées ces derniers jours et, alors que le peuple ukrainien a fait preuve d’une détermination et d’un courage remarquables, le gouvernement russe ne donne aucun signe de repli et a réagi par de nouvelles attaques contre les infrastructures de l’Ukraine et sa population civile.
Le nombre de réfugiés ukrainiens a déjà atteint plus de 2 millions, soit le plus grand flux de population au sein de l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce nombre devrait atteindre 4 millions, ce qui constitue une crise humanitaire d’une ampleur considérable.
Tout doit être fait pour que la guerre cesse, que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes soit rétabli et respecté, que la paix revienne, en Europe et partout dans le monde