Depuis le 1er janvier 2021, le Royaume-Uni n’est plus un état membre de l’Union européenne et ne fait plus partie de l’Espace Economique Européen (EEE). À partir de cette date, un nouvel accord de commerce et de coopération régit les relations entre le Royaume Uni et l’Union européenne en vue de règlementer leur partenariat économique et social.

Parallèlement, le gouvernement anglais entend s’attaquer à la directive « temps de travail » et notamment le temps de travail maximal hebdomadaire de 48h mais aussi toucher au temps de repos, au calcul de l’indemnité de congés payés, etc. Se posent également l’impact de l’emploi local (Brittany Ferries), des flux entre les ports irlandais et européens, la question du référendum écossais ou l’intégration de Gibraltar dans l’espace Schengen…

FO comme les autres fédérations syndicalistes européennes s’opposeront à toute tentative d’affaiblissement des droits des groupes spéciaux de négociation (GSN), des Comités d’Entreprise européens (CEE), des Comités d’Entreprise de SE et des conseils d’administration ou de surveillance de SE qui existaient avant le Brexit, ainsi que la représentation britannique dans ces organes. Aujourd’hui, plus de 700 multinationales exercent des activités au Royaume-Uni et ce sont près de 2400 représentants britanniques qui se trouvent impactés.

Alors pourquoi défendre particulièrement ces instances ? Parce que ce sont dans ces instances que les organisations syndicales peuvent prévenir le dumping social et un nivellement par le bas.

De la même manière, FO s’appuiera sur la clause de non-régression qui garantit que le Brexit ne doit pas entraîner une réduction ou un affaiblissement des droits des travailleurs par rapport à la situation en vigueur avant le 1er janvier 2021.

Il est donc indispensable de s’assurer que les droits à l’information, consultation et participation ne soient pas affaiblis et que l’impact du Brexit sur le GSN ou le CEE soit géré dès que possible.