Ce vendredi 20 décembre sera rendu le verdict du procès de 7 dirigeants et de la personne morale France Télécom, impliqués dans la crise qui a secoué l’entreprise entre 2007 et 2010.
Ce procès a mis en évidence les pratiques managériales qui ont entrainé la souffrance de très nombreux collègues au point d’en faire basculer certains dans des actes désespérés.
Sur le plan judiciaire, FOCom, partie civile au procès, a plaidé pour que soient établies les responsabilités des dirigeants de l’époque, comme de l’entreprise, dans la crise et ses conséquences dramatiques. C’est indispensable pour les victimes et leurs proches, pour que ceux qui ont subi cette période puissent retrouver une certaine sérénité. C’est pourquoi nous attendons un verdict qui caractérise clairement ces pratiques néfastes afin que cela fasse jurisprudence dans l’ensemble du monde du travail.
Au-delà de cet enjeu judiciaire, une condamnation claire donnerait d’autant plus de légitimité au dispositif de réparation mis en place par Orange en faveur des victimes de cette période. FOCom souhaite que les indemnisations puissent concerner les victimes plus largement que pour la période de prévention retenue par la justice.
FOCom attend de la Direction d’Orange qu’elle tienne son engagement de ne pas faire appel, quel que soit le verdict.