C’est donc lors d’une session à l’Institut du Travail à Strasbourg, devant un parterre de militants, chercheurs et enseignants que le négociateur FO a pu présenter les coulisses d’une négociation européenne, celle du télétravail et du droit à la déconnexion, les enjeux comme la méthode de travail. Il a été rappelé au préalable le travail et le soutien indispensable de l’équipe confédérale (notamment Romain Lasserre) pilotée par Branislav Ruggani, secrétaire confédéral en charge des affaires européennes et de l’International.
Parallèlement à la chronologie de cette négociation, ont été présenté les thèmes de l’accord en cours, les discussions au sein des délégations syndicales comme celles avec les délégations patronales. Cet accord ayant vocation à devenir une directive européenne, les employeurs usent de tous les stratagèmes pour ne pas aboutir mais sont eux-mêmes divisés : réversibilité, prise en charge des équipements, protection des données, droit à la déconnexion. Cet accord est capital pour préserver les conditions de travail et de santé des salariés et FO déterminera au final si l’accord est à la hauteur des enjeux européens.