Selon le gouvernement : il y aurait péril en la demeure !
Dans son dernier rapport, sur la base d’hypothèses économiques (1% de taux de croissance et niveau de chômage à 7%), le conseil d’orientation des retraites (COR) estime que la part des retraites dans le PIB resterait stable (autour de 13,8%) et serait en diminution sur la période 2032-2070. Il indique également (en page 9) que « Les résultats de ce rapport ne valident pas le bien-fondé des discours qui mettent en avant l’idée d’une dynamique non contrôlée des dépenses de retraite ».
Par contre, il souligne que, si le système se dégrade, c’est en partie à cause de la politique salariale et, notamment, celle du gouvernement vis à vis des fonctionnaires. Privilégier les primes au détriment de la revalorisation des salaires, octroyer des augmentations inférieures au niveau de l’inflation, ce sont aussi des cotisations en moins, ce qui affaiblit durablement le financement des retraites !
Selon certains économistes il suffirait d’augmenter les cotisations retraites des salariés de 2 euros et celles des employeurs de 2,5 euros pour sécuriser notre régime dès 2023. Mais les partisans de cette réforme n’y sont pas favorables !