Quelles que soient les pressions subies, commerciales ou celles que l’on se crée, par respect au droit à la déconnexion et à la loi, il est impératif de s’interdire une quelconque activité professionnelle alors que nous sommes placés en activité partielle, ASA éviction, congés ou en arrêt de travail.
En effet, pour les travailleurs équipés d’ordinateurs portables, la tentation peut être grande de « profiter » d’instants plus calmes pour réaliser des e-learning, un peu de gestion administrative ou toute autre activité liée à son métier.
Cela est formellement interdit : travailler en période de chômage partiel s’apparente à du travail illégal.
De nombreux contrôles sont effectués par la Direction Régionale de l’économie de l’Emploi du Travail et des Solidarités (ex-DIRECCTE).
D’après le journal Le Monde daté du 17 septembre 2020, la fraude au chômage partiel serait estimée à 225 millions d’euros. En cas de fraude, les sanctions à l’encontre de l’employeur vont jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, et prévoient, administrativement, le remboursement des aides et l’exclusion du bénéfice de ces aides jusqu’à cinq ans.
Le droit à la déconnexion est fondamental. Il est essentiel dans nos entreprises de comprendre que cela relève du bon sens pour préserver la santé des salariés.